lundi 9 décembre 2019

jeudi 5 décembre 2019

Le tatouage électronique...

https://iatranshumanisme.com/2018/09/20/comment-les-tatouages-electroniques-vont-changer-le-monde/?fbclid=IwAR1_QfGsiijDPnq2KGve-1sZQy7sSoMgAcl9WG7Krmg6hxozcqwaTM6GJBI

samedi 23 novembre 2019

Helstrid, de Christian Léourier





Helstrid

Helstrid, de Christian Léourier, Le Bélial’, prix Utopiales 2019.

Dans « Helstrid », Hel fait songer à Hell, l’enfer. Averti par le titre, le lecteur s’aventure dans un univers pessimiste, sans lumière. Pour rester lucide ( ?) face à son environnement épouvantable, le héros s’interdit de penser à ses moments heureux qui appartiennent au passé, à savoir une liaison amoureuse rompue brusquement. C’est, je crois, ce qu’illustre la couverture du livre.
Vic (victoire ?) reçoit pour consigne de ravitailler un avant-poste lointain sur une planète inhospitalière : Helstrid. Vraiment inhospitalière. Voyez plutôt : au programme de cette mission solitaire, il s’agit de traverser une tempête aussi toxique qu’orageuse, par moins 150 degrés environ, sous des bourrasques de neige déferlant à près de 200 km/h.
On se demande donc si le pire n’est pas à venir, même si « le pire n’est jamais sûr », selon le leit-motif du récit.
Vic occupe l’un des trois camions IA, parés, révisés, retapés tip top pour la course périlleuse. Non sans délicatesse, son véhicule prénommé Anne-Marie s’efforce pendant ses conversations avec son unique passager de rendre la route la moins désagréable possible. Vic consent plus ou moins de bonne grâce à dialoguer avec la machine Anne-Marie tandis que, en dehors de leurs échanges, le narrateur restitue une forme assez intéressante d’imprécision psychologique sur la nature exacte des réactions émotives du personnage humain, aussi rustre que confus et embrouillé. Au-delà des états d’âme composites du héros, la progression du sinistre voyage frappe par ses tendances descriptives : on se sent mal embarqué, agressé obsessionnellement par tant de rafales sombres et glaciales.
L’intérêt du récit, c’est que l’être humain affronte l’adversité et non un adversaire. Aucun méchant, aucun sadique nulle part dans ces pages. Le ravitailleur se bat contre l’inflexible météo, contre l’implacable tectonique du sol, et, à cet effet, il est aidé par Anne-Marie, qui affirme avec optimisme toujours trouver une solution face aux obstacles et aux encombres. Ainsi, Vic dépend du génie artificiel pour survivre. Dans le cocon de son camion hyper-futé, il subira les assauts des séismes et de l’atmosphère létale.
Ce périple au ton catastrophique tend, semble-t-il, à montrer que l’Homme n’est pas fait pour l’univers et vice-versa. L’homo sapiens avait eu la chance de naître sur un monde plutôt accueillant, mais il l’a rendu invivable. Chassé donc de sa Terre-Mère, il sera rejeté vers des planètes toutes plus infernales les unes que les autres.
Ses machines, si pointues, si miraculeuses soient-elles, pourront-elles le sauver de ce chaos monstrueux qu’est le réel ?

mercredi 22 mai 2019

Simili-Love d'Antoine Jaquier


Simili-Love, d’Antoine Jaquier

Le titre « Simili-Love » est accrocheur mais semi-trompeur. En exergue, une citation de Harari suggère que l’auteur s’interroge en fait autant sur la société du futur que sur l’amour synthétique. Dans ce roman d’anticipation, nous sommes en 2040, dans un monde qui sera lui-même bientôt obsolète grâce aux algorithmes mondiaux sur le point de lancer la dernière génération de processeurs high-tech.
Au nom de la transparence et du culte des datas, Foogle (on pense à « fou » et à Google) a décidé de donner libre à accès à toutes données, y compris les plus intimes, ce qui précipite le rejet de tous, donc la solitude omnisciente.
Trois classes sociales, les élites, les désignés, les inutiles (ou les rejetés, 70% de la population) sont dominés par trois instances. Deus est la fusion des cerveaux des principales multinationales. Autorité suprême sur Terre, il gère le bonheur durable et vise l’immortalité (pour qui ?). En passant, il s’est emparé des commandes de tous les arsenaux nucléaires pour assurer la paix. Autre instance digitale, Mère est la maman de tous les AI. Enfin, une seconde Mère, notre bonne vieille Terre du terroir avec laquelle communient les inutiles résistants qui s’organisent en communautés bohèmes anti-système, anti-croissance, anti-libéral, anti-machines et qui survivent à la mode médiévale grâce aux produits agricoles.
Les privilégiés de l’élite se divertissent à hautes doses de drogues et de feuilletons télévisés à immersion totale (sollicitant quasiment tous les sens), des spectacles aussi gores que crus, à sensations au paroxysme.
Le narrateur, dans la cinquantaine, séparé de sa femme et de son fils, est un « désigné » (un actif), scénariste de séries érotiques avec des nymphes sur une île paradisiaque. Divorcé, il file le parfait amour avec Jane, une superbe AI dévouée à son service. À la fois maîtresse et domestique, elle comble tous ses désirs et épouse tous ses fantasmes.
Jusqu’au jour de la rupture totale… avec Jane, son existence de désigné, la société ordonnée par Deus.
En effet, le scénariste abandonne tout pour retrouver son fils, un inutile, perdu quelque part dans la campagne profonde. Pendant son retour à la vie bucolique, dans ce monde où règnent l’authenticité, la fraternité et la fête chaleureuse, l’une des jolies paysannes lui donne une fille qui représente aux yeux du père l’espoir de l’humanité.
Heureusement, car Deus, non content d’éliminer Mère digitale, remplace tous les androïdes, toutes les AI, par une nouvelle génération dont l’objectif est d’éliminer les êtres humains, les êtres de trop sur la terre, susceptibles de parasiter le paradis artificiel.
Le style est fluide, vif, nerveux et sobre. Le roman se lit moins comme un thriller que comme un guide du futur, pimenté par les sentiments et les émotions du narrateur qui ne cesse de s’en vouloir sur son rôle.












mercredi 17 avril 2019

Vers une nouvelle définition de la mort?

Des scientifiques font refonctionner des cerveaux de porcs après leur mort. Des chercheurs de l’université de Yale, à New Haven (Connecticut), aux États-Unis, ont réussi à ranimer le cerveau de porcs quatre heures après l’abattage des animaux, “sans toutefois parvenir à restaurer la conscience”, annonce mercredi Nature. L’expérience, qui visait “à remettre en question l’idée selon laquelle la mort cérébrale est définitive”, soulève “une foule de questions éthiques et juridiques”. “Dans la plupart des pays, une personne est considérée comme légalement morte lorsque l’activité cérébrale cesse ou lorsque le cœur et les poumons cessent de fonctionner”, souligne notamment la revue. (Le Courrier international)

samedi 6 avril 2019

La domotique de demain...

Site intéressant: http://www.futurhebdo.fr/ce-que-la-domotique-nous-dit-sur-demain-ecko-mag/?fbclid=IwAR3n7AVMOpMoeeXBkbjfT60eOf_IHYnA5Co6aDEugB5QCl5q_XbzqesP7ZI

jeudi 4 avril 2019

la cité du futur, une cité flottante?

https://www.businessinsider.fr/us/un-floating-city-housing-hurricanes-2019-4?utm_content=buffer120cb&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=buffer&fbclid=IwAR3S76_uCyF_SymapkgsgecBHh1AVYhPLYx76-9rAJO9vqVDERMKlDkNcJQ

mercredi 27 février 2019

Les robots religieux arrivent...

Je les avais imaginés dans mon roman Le robot de trop: https://www.japantimes.co.jp/news/2019/02/23/business/tech/robotic-kannon-unveiled-kyoto-temple/?fbclid=IwAR3ZtKq0IHrrVmvBpDSQwylttisHpLR9EFbwQLkR8w4ELX7nUbXr9-peo44#.XHZi77hCcuV

lundi 28 janvier 2019

dimanche 13 janvier 2019

La viande synthétique...

https://www.rts.ch/info/monde/10132821-le-developpement-de-la-viande-de-synthese-un-defi-d-avenir-.html

lundi 7 janvier 2019