L’horizon à l’envers, Marc Lévy, Laffont, 2016
Quand
Marc Lévy ose la SF…
Je ne
suis pas un adepte de cet auteur, mais quand il se penche sur le thème de
l’immortalité, via les neurosciences, il éveille mon intérêt.
J’ai donc lu ce livre SF à visée « grand public ». Je vais éviter le plus possible de trahir l’intrigue.
Les principaux protagonistes sont des génies dans le domaine des neurosciences ou dans le monde philharmonique.
Le pitch ou le sujet n’est pas inconnu : une personne atteinte de maladie grave et incurable, condamnée à une mort prochaine, peut-elle espérer revenir à la vie ? On pense au récent film Renaissances de Tarsem Singh. Plus généralement, les mortels pourront-ils (bientôt) échapper à leur condition ?
Le décor est presque inexistant, aux USA. Notamment, un laboratoire top-secret qui accueille trois étudiants (dont une étudiante, Hope). Ce Centre de recherches, Neurolink développe une interface entre le cortex et une machine enregistreuse : un des trois as y transfère sa mémoire (donc sa conscience ?) sur un disque dur.
En fait, le fil conducteur du récit est une histoire d’amour (grand public oblige) entre deux surdoués. Une histoire d’amour que la mort menace, si bien que les deux jeunes scientifiques vont défier la mort de leur science…
Pas de castagne, pas de bagarre, pas de méchant, ici, pas de terroriste ou de vilaine multinationale qui veut s’emparer de royalties. Le seul ennemi, c’est une tumeur cancéreuse dans le cerveau de la charmante Hope, tumeur à laquelle sa victime donne un prénom : Barthélémy.
Le récit comporte peu de descriptions. Il est massivement dominé par des dialogues d’un niveau de langue simple, familier mais jamais vulgaire. Dans la première partie, on a de la peine à s’attacher aux personnages un peu transparents. C’est dans la dernière qu’on accroche un peu mieux, avec cette mélomane, ressuscitée d’un accident, grâce aux techniques de Neurolink.
Sous le signe d’un certain optimisme, l’auteur dénonce la vision contemporaine, apocalyptique du futur. L’horizon à l’envers, serait-ce un meilleur horizon (p. 239) ? J’avoue ne pas avoir bien cerné le titre.
Ce roman est-il recommandable ? Pour satisfaire une certaine curiosité SF, peut-être. Mais on est loin ici d’une œuvre majeure.
J’ai donc lu ce livre SF à visée « grand public ». Je vais éviter le plus possible de trahir l’intrigue.
Les principaux protagonistes sont des génies dans le domaine des neurosciences ou dans le monde philharmonique.
Le pitch ou le sujet n’est pas inconnu : une personne atteinte de maladie grave et incurable, condamnée à une mort prochaine, peut-elle espérer revenir à la vie ? On pense au récent film Renaissances de Tarsem Singh. Plus généralement, les mortels pourront-ils (bientôt) échapper à leur condition ?
Le décor est presque inexistant, aux USA. Notamment, un laboratoire top-secret qui accueille trois étudiants (dont une étudiante, Hope). Ce Centre de recherches, Neurolink développe une interface entre le cortex et une machine enregistreuse : un des trois as y transfère sa mémoire (donc sa conscience ?) sur un disque dur.
En fait, le fil conducteur du récit est une histoire d’amour (grand public oblige) entre deux surdoués. Une histoire d’amour que la mort menace, si bien que les deux jeunes scientifiques vont défier la mort de leur science…
Pas de castagne, pas de bagarre, pas de méchant, ici, pas de terroriste ou de vilaine multinationale qui veut s’emparer de royalties. Le seul ennemi, c’est une tumeur cancéreuse dans le cerveau de la charmante Hope, tumeur à laquelle sa victime donne un prénom : Barthélémy.
Le récit comporte peu de descriptions. Il est massivement dominé par des dialogues d’un niveau de langue simple, familier mais jamais vulgaire. Dans la première partie, on a de la peine à s’attacher aux personnages un peu transparents. C’est dans la dernière qu’on accroche un peu mieux, avec cette mélomane, ressuscitée d’un accident, grâce aux techniques de Neurolink.
Sous le signe d’un certain optimisme, l’auteur dénonce la vision contemporaine, apocalyptique du futur. L’horizon à l’envers, serait-ce un meilleur horizon (p. 239) ? J’avoue ne pas avoir bien cerné le titre.
Ce roman est-il recommandable ? Pour satisfaire une certaine curiosité SF, peut-être. Mais on est loin ici d’une œuvre majeure.
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