J’ai plutôt aimé Le
Robot qui me ressemblait, de Robert Sheckley. On sent le courant de mai 68,
notamment dans les rapports « très libérés » hommes – femmes,
dépourvus de circonvolutions sentimentales. Ainsi, la première nouvelle, Le
Robot qui me ressemblait rapporte la cour d’une jeune femme par un double du
prétendant, un androïde…
Projections privées
décrit le calvaire d’un jeune homme qui n’a plus qu’un mois pour se marier,
sous peine des pires affres. Il va clandestinement vivre en accéléré dans un
simulateur cinq ans de mariages avec plusieurs des candidates à la vie de
couple. A chaque fois, la vie conjugale tourne au vinaigre…
L’humour aussi domine les récits. Je vois un homme assis dans un fauteuil expose la progression d’une
maladie aussi futuriste que farfelue, après la troisième guerre mondiale, maladie
aux symptômes imprévisibles qui s’est emparée d’un pêcheur de vase, la seule
source de nourriture qui reste pour l’humanité.
Dans Des Voix, un
indécis rationnel écoute les conseils d’une voix pour prendre ses décisions,
jusqu’à ce que la voix devienne muette.
Dans la nouvelle intitulée Qu’est-ce que la vie ? cette même question fort embarrassante est
posée par une divinité impatiente qu’il ne faut pas contrarier.
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