Pourquoi suis-je affamé de futurs ?
Déjà mon intérêt pour la science me pousse vers l’avenir. La
science n’est-elle pas aussi sous le signe du futur ? Je suis né dans la
cité de l’Atomium et je coule des jours soi-disant paisibles dans la ville du
CERN.
Cependant, mon lien avec le futur ne remonte pas qu’à mon
environnement. Il s’est développé dès mon enfance. Tant de magazines de
science-fiction foisonnaient alors dans les kiosques… Et puis le premier
Spoutnik, le premier astronaute autour de la Terre, le premier marcheur sur la
lune, tous ces événements historiques incitaient à prévoir une surenchère de
surprises techniques.
Beaucoup de nos contemporains fuient le présent, source de
nouvelles peu réjouissantes. Certains se réfugient dans le passé, l’histoire,
les biographies de personnages extraordinaires. Moi, c’est le futur qui m’attire,
car je ne peux me débarrasser l’esprit qu’il est prometteur d’un progrès (même
si des régressions ne sont pas exclues). Progrès signifie « pas en avant ».
En avant vers quoi ? C’est ici que sont sollicitées croyances et
espérances (et, bien sûr, les craintes).
En quoi croyez-vous viscéralement ? Qu’espérez-vous
fondamentalement ? Ces deux questions sont rarement posées lors d’interviews.
Pourquoi ?
Peut-être suis-je naïf, mais il me semble que le progrès
humain ne peut s’orienter que vers le prolongement de la vie, vers la réduction
de l’anxiété et vers la portée de plus en plus large de la curiosité. Explorer
les futurs me paraît donc un moyen simple, sinon simpliste, pour éclairer les
progrès possibles qui vont dans ces trois directions.
(source: http://www.generation-nt.com/maison-connectee-futur-demain-etude-attentes-grand-public-actualite-1908754.html)
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