Pourquoi j’aime tant les robots ?
Un robot Baxter avec Nate Koontz, (Photo: Jamel Toppin pour Forbes)
D’abord, leur mécanique a été créée par une ou plusieurs belles
intelligences. Et la belle intelligence me fascine. Bien sûr, hélas, l’intelligence,
la plus élevée soit-elle, peut être fertile ou parasite. Dans ce dernier cas,
songez aux robots tueurs… Cette réserve - de taille - posée, en quoi le monde
des automates futurs me paraît-il si prometteur ?
C’est que ces engins, notamment les androïdes qui nous côtoieront
dans notre existence quotidienne vont de plus en plus nous ressembler. Et leurs
automatismes vont nous renvoyer à nos propres manies, habitudes et autres
réflexes mécaniques. En conséquence, nous, faibles humains, nous n’allons pas
tarder à découvrir que nous fonctionnons de manière similaire à nos créatures d’intelligence
artificielle. Gestes, comportements, opérations mentales, représentations
psychiques, croyances, tous ces phénomènes humains nous apparaîtront dans une
matérialité toute crue.
Ainsi, les robots de l’avenir sont un prétexte pour cheminer
vers la découverte de soi, de nos limites. En outre, imaginer leur action dans
la société du futur permet d’anticiper les couacs, tout ce qui va clocher grâce
à l’intervention des automates. Une forme d’avertissement. Un homme averti en
vaut deux…
Finalement, rêver aux robots de demain favorise la lucidité.
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